Davos, Suisse, 22 janvier 2025 : Les trois quarts des entreprises du monde entier réorganisent leurs chaînes d’approvisionnement en travaillant avec plus de fournisseurs plutôt qu’avec moins, afin d’atténuer les risques dans un environnement mondial de plus en plus fragmenté.

Une étude dévoilée par Economist Impact et DP World à l’occasion du Forum économique mondial met en évidence ce pivot stratégique, motivé par l’incertitude géopolitique qui devrait s’accroître avec les politiques « America first » de la nouvelle administration américaine.

La cinquième étude annuelle Trade in Transition a interrogé plus de 3 500 cadres de la chaîne d’approvisionnement à travers le monde. Les résultats révèlent que les entreprises sont contraintes de s’adapter rapidement à la montée du protectionnisme et aux changements d’alliances géopolitiques.

Des pays perçus comme non alignés, tels que le Viêt Nam, le Mexique, l’Inde, les Émirats arabes unis ou le Brésil, sont en train de devenir des centres commerciaux essentiels. Un nombre significatif de cadres (71 %) reconnaissent que ces pays atténuent les risques commerciaux, tandis que 69 % les considèrent comme essentiels pour combler les lacunes créées par les conflits mondiaux.

Environ 40 % des entreprises augmentent leur approvisionnement aux États-Unis et 32 % adoptent des chaînes d’approvisionnement doubles pour atténuer les risques géopolitiques. Ces stratégies sont complétées par le « Friendshoring » (relocalisation des chaînes d’approvisionnement dans des pays politiquement alignés), 34 % des entreprises adoptant cette approche pour gérer les tensions entre les puissances mondiales.

Les défis économiques restent une priorité, 33 % des dirigeants citant l’inflation prolongée et les taux d’intérêt élevés comme principales préoccupations. En s’appuyant sur des centres neutres, en diversifiant leurs fournisseurs et en adoptant des technologies de pointe comme l’IA, les entreprises sont mieux positionnées pour naviguer dans cette ère de complexité économique et géopolitique.

S’exprimant lors du lancement du rapport au Forum économique mondial de Davos aujourd’hui, le président-directeur général de DP World Group, Sultan Ahmed bin Sulayem, a déclaré : « Le commerce mondial est aujourd’hui plus complexe que jamais : « Le commerce mondial est aujourd’hui plus complexe que jamais, exigeant agilité, résilience et innovation.

Chez DP World, nous donnons aux entreprises les moyens de disposer de l’infrastructure mondiale, de l’expertise locale et de la technologie de pointe nécessaires pour prospérer dans ce paysage en évolution sur des marchés fragmentés.

La dernière étude d’Economist Impact fournit des informations précieuses sur l’avenir du commerce dans cette nouvelle ère. Grâce à elle, nous souhaitons favoriser le dialogue, l’innovation et la résilience au sein de l’écosystème de la chaîne d’approvisionnement mondiale, en permettant aux entreprises de s’adapter et de prospérer dans un monde de plus en plus dynamique ».

John Ferguson, responsable mondial de la nouvelle mondialisation, Economist Impact, a ajouté : « En 2025 et dans un avenir prévisible, le commerce mondial sera façonné par trois forces : l’évolution de la géopolitique, le changement climatique et une nouvelle vague d’IA et d’automatisation. Pourtant, les entreprises ne se retirent pas du commerce international, mais relèvent le défi.

Les entreprises qui restent agiles et rentables auront l’avantage. Les entreprises qui combinent également la gestion des risques avec l’expérimentation de l’IA et l’ouverture seront les mieux placées pour gagner dans ce nouveau chapitre de la mondialisation. »

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