Petrosen Exploration & Production estime que les recettes des exportations du pétrole et de gaz devraient atteindre leur pic au cours des années 2030 avant de redescendre.
Le Sénégal devrait tirer des revenus globaux de l’ordre de 20 000 milliards FCFA (30,17 milliards $) sur 30 ans d’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures, a annoncé Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen Exploration & Production, filiale de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), samedi 29 octobre.
« Ce sera faible au début, car la production est attendue au quatrième trimestre de 2023, mais au fur et à mesure, les investissements seront beaucoup plus pérennes et il y aura plus de profits à partager. Le pic est attendu vers les années 2030 avant de redescendre », a-t-il déclaré, cité par l’APS, l’agence de presse sénégalaise officielle.
M. Seydou Ly a également précisé que ces estimations, basées sur des prix de 60 dollars/baril pour le pétrole et 6 dollars pour le gaz, pourraient augmenter si on prend en considération les cours actuels du gaz et du pétrole.
« Si on prenait en compte les cours actuels, les revenus pourraient changer de niveau », a-t-il dit, indiquant que le Sénégal tirera des revenus de ses différents gisements d’hydrocarbures, dont le champ de Grand-Tortue, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, le projet Sangomar, au sud de Dakar, et le projet offshore Yakaar-Teranga.
Dans un rapport publié fin septembre dernier, la Banque mondiale avait estimé que l’entrée en production de plusieurs gisements d’hydrocarbures devrait porter la croissance de l’économie sénégalaise de 4,8 % en 2022 à une moyenne annuelle de 9,2% en 2023 et 2024.
Agence Ecofin
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