Dans un rapport Fedex s’est livré à un véritable travail d’introspection sur son poids économique. Travaillant avec 360 000 fournisseurs à l’échelle internationale, l’expressiste soutient quelque 16,5 millions d’emplois directs. En Europe, son activité a contribué à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2,86 milliards d’euros) à la production économique nette cette année.

Début novembre, Fedex a dévoilé les résultats d’une étude évaluant son poids économique à l’échelle internationale. Réalisée avec le fournisseur de données et d’analyses décisionnelles, Dun & Bradstreet, celle-ci s’est attachée a évaluer l’impact de l’activité que l’expressiste qui opère dans 220 pays, région par région, en 2022.

“Avec près de 550 000 employés dans le monde, FedEx a transporté en moyenne 16 millions d’envois chaque jour dans ses 5 000 installations au cours de l’exercice 2022″, rappelle ce rapport.

Beaucoup de petites entreprises

Sur l’année 2022, FedEx revendique un panel de 360 000 fournisseurs dans le monde employant 16,5 millions de collaborateurs. Parmi eux, “beaucoup sont des petites entreprises qui ont créé une activité économique importante sur leurs marchés locaux ou régionaux et ont réalisé un chiffre d’affaires annuel consolidé de 700 milliards de dollars (669 milliards d’euros)”, précise l’étude.

Des petites entreprises qui captent 88 % de sa chaîne d’approvisionnement. Revendiquant des dépenses dans cette chaîne de 53 milliards de dollars (50 milliards d’euros) au cours des trois premiers semestres 2022, la moitié de ces dépenses a concerné ces petites entreprises et a permis d’accompagner 810 000 emplois indirects.

En Europe, FedEx Express est présent dans 45 pays et emploie 50 000 salariés. “Notre croissance et nos activités contribuent indirectement à plus de 3 milliards de dollars (2,86 milliards d’euros) de production économique pour l’Europe en 2022, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2021.

Notre activité a soutenu plus de 23 000 emplois indirects, dont plus de 12 400 dans le secteur des transports, du stockage et des communications”, précise le rapport.

DIANE-ISABELLE LAUTRÉDOU