La forte dépendance en pétrole constitue un obstacle de taille pour décarboner l’économie des pays du Golfe en premier l’Arabie Saoudite d’ici 2050 à 2060. En effet la reconversion écologique est freinée par cette dépendance accrue en pétrole et les volumes d’investissement n’ont pas d’impacts immédiats pour donner des résultats convainquant.
En prélude de la COP26, fin octobre, les Emirats arabes unis ont procédé au lancement de leur programme national visant la neutralité carbone à l’horizon 2050 .
Ensuite, Riyad s’est engagé sur le même objectif d’ici à 2060. Une démarche qui n’a cependant pas porté ses fruits à défaut d’avoir été assorties d’une méthodologie permettant d’en évaluer la crédibilité.
Aramco, la compagnie nationale d’hydrocarbures avait communiqué sur une hausse de la capacité de production quotidienne de 12 à 13 millions de barils d’ici à 2027. L’annonce a été faite par Mohammed ben Salmane juste quelques jours avant d’informer sur le tournant vert de l’Arabie Saoudite.
Pendant ce temps le ministre des Energies multipliait les déclarations sur les ambitions du premier exportateur de pétrole au monde et les perspectives qu’il est en train d’étudier dans ce sens .
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