Le Maroc a conclu un accord de prêt avec la Corée du Sud afin de financer l’acquisition de nouveaux trains, dans le cadre de son programme de renforcement des infrastructures de transport. Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation du réseau ferroviaire national.
La Corée du Sud accorde au Maroc un prêt de 200 millions de dollars via l’agence sud-coréenne KEXIM (Export-Import Bank of Korea). Cet accord, signé avec la Banque africaine de développement (BAD), servira à financer l’achat de trains destinés à améliorer la connectivité et la qualité du transport ferroviaire dans le royaume.
Ce financement s’ajoute aux efforts nationaux pour répondre à la demande croissante de mobilité et renforcer l’attractivité économique du pays.
Ce projet s’intègre dans le plan stratégique 2020-2040 de l’Office national des chemins de fer (ONCF), qui prévoit un investissement total de 6,7 milliards de dollars. L’objectif est de tripler le nombre de passagers annuels (de 40 à 120 millions) et de doubler le fret ferroviaire.
L’acquisition de nouveaux matériels roulants, financée en partie par ce prêt, vise à moderniser les lignes existantes et à accompagner l’extension du réseau, notamment vers des villes périphériques.
La Corée du Sud renforce ainsi son engagement en Afrique, en soutenant un partenaire clé comme le Maroc, reconnu pour ses projets structurants.
Ce prêt, étalé sur 20 ans avec une période de grâce de 15 ans, illustre la confiance des investisseurs internationaux dans les réformes économiques marocaines. Il ouvre également la voie à de futures collaborations technologiques, la Corée étant un acteur majeur dans l’industrie ferroviaire.
Au-delà de l’aspect technique, ce financement s’aligne avec les priorités environnementales du Maroc, en favorisant un mode de transport moins polluant. Il contribue aussi à la vision royale de faire du rail un pilier de l’intégration régionale, notamment en Afrique.
Avec des projets comme le TGV marocain (Al Boraq) et des lignes à grande vitesse en développement, le royaume confirme son ambition de devenir un hub logistique continental.
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