Le projet de remise à niveau vise à mettre en place un corridor routier moderne pour la mobilité et les échanges avec la Côte d’Ivoire qui exécute aussi de son côté des projets similaires pour raccorder la frontière du Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le gouvernement a ordonné en Conseil des ministres la ratification d’un accord de prêt de la Banque islamique de développement pour le projet de remise à niveau des axes routiers Bobo-Banfora-frontière Côte d’Ivoire et Banfora-Orodara, budgétisé à près de 152 milliards FCFA.

Le projet également financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’État burkinabé est actuellement à l’étape d’appel à manifestation d’intérêt.

D’après la BID, les fonds couvriront entre autres l’actualisation des études d’impact environnemental et social, la revue de l’étude d’APD/DAO, et le suivi technique, administratif et financier de l’exécution des travaux en un lot unique. Les travaux préliminaires s’étaleront sur une période de 20 mois, tandis que le chantier proprement dit durera 18 mois.

« La route une fois mise à niveau facilitera le commerce régional, les échanges économiques et la vente des produits agro-sylvo-pastoraux. Elle permettra également de renforcer les échanges culturels et la cohésion sociale au niveau national et au plan sous-régional » selon le gouvernement.

En dehors des avantages d’interconnexion avec la Cote d’ivoire qui est un partenaire commercial historique, ces projets font partie d’une feuille de route dévoilée en juin 2023 par le gouvernement burkinabé de transition, qui prévoit l’amélioration de l’accessibilité d’autres pays voisins tels que le Niger et Mali, devenus des partenaires commerciaux stratégiques depuis la mise en place du bloc AES.