En Afrique, la croissance du secteur de la mobilité électrique offre aux pays une opportunité de développer des chaînes de valeur régionales de mobilité électrique tout en accélérant l’intégration économique du continent.
Dans la capitale marocaine Rabat, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a organisé du 16 au 19 janvier 2024 un atelier sur le développement des chaînes de valeur de la mobilité électrique (e-mobilité) au bénéfice du Maroc, de la RDC et de la Zambie.
L’événement s’est tenu dans le cadre d’un projet de la CEA visant à favoriser l’émergence de chaînes de valeur africaines de mobilité électrique en soutenant les décideurs dans les trois pays en matière d’acquisition du savoir-faire technique nécessaire à leur développement.
« En facilitant le développement d’un écosystème collaboratif pour la production, la distribution et l’entretien de véhicules électriques et de leurs composants, une chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique peut créer des opportunités de création d’emploi, de développement des savoir-faire et d’entrepreneuriat, tout en facilitant la mise en œuvre des ODD en Afrique », a indiqué Zuzana Brixiova Schwidrowski, Directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord à l’ouverture de la rencontre.
L’objectif de l’atelier était justement de permettre aux participants de mieux comprendre cet immense potentiel économique lié au développement des chaînes de valeur de la mobilité électrique sur le plan de la croissance, de la création d’emplois et d’opportunités de marché.
Selon McKinsey, le transport représente actuellement 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de l’Afrique. Dans ce contexte, le continent a tout à gagner à aller vers une mobilité verte et durable pour lutter contre le changement climatique et s’offrir des opportunités économiques.
Abdoullah Diop
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