Le Kenya prévoit d’investir dans ses infrastructures aéroportuaires afin d’améliorer sa chaîne logistique et de soutenir ses exportations. Nairobi, Mombasa et Eldoret sont ciblés dans le cadre d’un programme visant à accroître la capacité de traitement du fret et à répondre aux besoins du transport aérien régional.

Le gouvernement kényan cherche à renforcer sa position dans le commerce international face à la concurrence croissante du Rwanda et de la Tanzanie.

Des projets sont envisagés pour développer les capacités logistiques de plusieurs aéroports, dont Jomo Kenyatta à Nairobi, Moi à Mombasa et celui d’Eldoret. L’objectif est d’augmenter le volume de fret traité et de faciliter les exportations, en particulier de produits agricoles.

À Nairobi, la Kenya Airports Authority (KAA) a engagé une phase de mobilisation du financement pour un projet d’extension de la zone fret.

Ce plan prévoit l’agrandissement des installations logistiques, l’amélioration des équipements de chaîne du froid et la structuration des opérations. À terme, la capacité annuelle du hub pourrait atteindre un million de tonnes contre 350000 actuellement.

D’autres plateformes font également l’objet de projets de développement. À Mombasa, l’accent est mis sur la capacité à accueillir des avions long-courriers et des vols charters.

À Eldoret, une extension de piste est prévue pour recevoir des cargos de grande capacité, avec en parallèle un programme de modernisation des entrepôts frigorifiques. Ces mesures visent à soutenir l’exportation de produits horticoles, floricoles et agricoles en général.

Le Kenya reste un acteur majeur du fret aérien en Afrique de l’Est, mais fait face à une concurrence accrue de l’Éthiopie, du Rwanda ou encore des Émirats arabes unis. Le développement d’infrastructures logistiques plus modernes permettrait de réduire les pertes post-récolte et de mieux répondre aux exigences des marchés internationaux.