Son nom a été dévoilé le 21 septembre, comme celui de l’ensemble des ministres du premier gouvernement de Michel Barnier : l’ex-président Les Républicains du Conseil départemental de l’Essonne succède à Patrice Vergriete au poste de ministre délégué aux Transports. À 53 ans, c’est la première fois que François Durovray accède à un maroquin.
François Durovray, proche de Xavier Bertrand, connaît les transports publics, pour avoir siégé à Ile-de-France Mobilités en 2010, quand il fut élu à la région IDF.
Le nouveau ministre des Transports est également :
Président de la commission « Transports, mobilités et infrastructures » de l’Association des Départements de France (ADF) depuis 2015 ; Vice-président du Groupement des autorités responsables de transport (GART) depuis 2021.
Partisan de l’écotaxe ! François Durovray s’est déclaré partisan d’une écotaxe. C’est en tout cas ce qu’il a proposé lors d’un plan Marshall publié en 2021, un rapport sur les mobilités en grande couronne d’Île-de-France.
Opposé aux mégacamions. Il est également opposé à la circulation des mégacamions. En mars 2024, alors que le Parlement européen devait se prononcer sur la présence de camions pouvant circuler chargés jusqu’à 60 t sur les routes européennes, le ministre a signé une tribune dans Liberation pour s’y opposer.
Des positions qui tranchent avec les attentes des transporteurs routiers. Les représentants de ces derniers s’opposent à la création d’une écotaxe régionale en Alsace (cliquez sur ce lien pour lire l’article).
Quant aux mégacamions, plusieurs organisations professionnelles se sont montrées favorables à une expérimentation sur leur circulation sur le sol français.
Première réaction prudente des transporteurs à la nomination de M. Durovray… « Nous saluons la nomination de François Durovray en qualité de ministre délégué aux Transports », a déclaré l’Union TLF dans un communiqué publié le 21 septembre, l’organisation professionnelle précisant qu’elle : « sera un interlocuteur proactif et exigeant pour défendre les acteurs du transport de marchandises et de la logistique.
Dans un contexte économique difficile pour notre secteur, la priorité doit être donnée à la compétitivité de nos entreprises pour répondre aux besoins du pays et aux attentes de nos concitoyens sur la nécessaire transition écologique de la filière. ».
Précisons que la plupart des organisations professionnelles ont vu d’un bon oeil la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre (cliquez sur ce lien pour lire l’article).
Trois revendications principales. L’Union TLF en profite pour rappeler ses trois principales revendications au nouveau ministre
- Baisser le niveau de fiscalité,
- Défendre la compétitivité de la chaine logistique française,
- Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement.
Christophe Barette et Nicolas Grumel
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