Selon l’avis de Boubacar Diop le secrétaire général de l’agence nationale de la sécurité routière (ANASER), « les 50 milliards alloués chaque année au programme du fonds de gestion des routes sont insuffisants pour faire face aux défis énormes de l’entretien routier.
Ce montant alloué à ce programme est loin de satisfaire les besoins permettant de faire face aux enjeux de l’heure si l’on se fie aux propos de Boubacar Diop. Il renseigne également que « L’infrastructure est très coûteuse. Le constat est que ce montant n’est pas suffisant. Le réseau routier doit être élargi et plus il est élargi, plus la manne financière va augmenter naturellement. Ce qu’il faut surtout, c’est que ces investissements puissent nous permettre d’avoir un impact positif sur la sécurité routière, les usagers, sur la réduction des décès liés aux accidents ».
Rappelant ce qui a conduit à la mise en place de l’agence nationale de la sécurité routière, il plaide toutefois pour la bonne maitrise de la surcharge à l’essieu pour lutter contre certains cas d’accident de la circulation.
« Ce qui motive cet atelier c’est de sensibiliser les journalistes afin de vous permettre d’avoir des informations sur le transport terrestre, la sécurité routière et l’impact de la surcharge à l’essieu sur le patrimoine routier. L’État investit près de 50 milliards de FCFA par an pour l’entretien de ce patrimoine et nous avons toutes les conséquences néfastes qui peuvent impacter le dit patrimoine si on ne fait pas face à une bonne maîtrise de cette surcharge à l’essieu » a précisé le Secrétaire Général de l’ANASER.
Ce sont des questions qui nous interpellent dans le cadre de la prise en compte de la sécurité routière à laquelle font face les usagers au Sénégal. C’est dans ce cadre que l’ANASER a été mise en place par l’État du Sénégal pour garantir la gestion et la coordination de la sécurité routière et surtout la politique et de la stratégie nationale définies. Le Président de la République a donné des directives à notre ministre de tutelle, Mansour Faye qui aujourd’hui nous a instruits de mener des actions suite à la mise en place de cette Agence.
Laquelle répond aux conclusions du diagnostic du secteur et aussi de la promulgation de la loi d’orientation et d’organisation des transports terrestres mais aussi de s’aligner sur les objectifs du Sénégal aux standards internationaux pour franchir un pas, lequel sera un saut qualitatif qui va nous permettre de changer de paradigmes. Et cela passe par l’innovation », a conclu Boubacar Diop qui intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des journalistes sur la sécurité routière, organisé par la direction des routes à travers le programme d’appui à la gouvernance dans le secteur des transports terrestres au Sénégal…
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