Face à la congestion croissante dans la ville de Lagos, la Banque africaine de développement (BAD) a exprimé son intérêt à soutenir la capitale économique du Nigeria pour moderniser et étendre son réseau ferroviaire.
La deuxième ville la plus peuplée d’Afrique, Lagos, est confrontée à une congestion chronique de ses routes qui s’aggrave de plus en plus à cause de l’augmentation continue de sa population. Pour faciliter les déplacements, la municipalité a décidé de miser sur le Lagos Rail Mass Transit.
Il s’agit d’un projet dont le but est de réaliser un réseau ferroviaire dans la ville. Aujourd’hui, seules deux lignes, à savoir la Blue Line et la Red Line, sont exploitées pour transporter près de 750 000 passagers par jour. Ces infrastructures n’arrivent pas à satisfaire la forte demande en mobilité pour une population qui dépasse 20 millions d’habitants.
Face à cette situation difficile, la Banque africaine de développement a affirmé sa disponibilité à collaborer avec la ville pour étendre le réseau ferroviaire. Récemment, le vice-président de la BAD en charge des infrastructures et de l’industrialisation, Salomon Quaynor s’est entretenu avec Lagos Metropolitan Area Transport Authority (LAMATA). Le but de cette rencontre portait sur l’exploration d’opportunités de partenariats. Cette collaboration permettra la réalisation de la Purple Line qui s’étend sur 60 km.
À cela vont s’ajouter sept lignes qui vont relier les différents districts de Lagos et les périphéries. Ces nouvelles lignes contribueront à développer la multimodalité des transports pour diminuer considérablement la dépendance à la congestion routière.
La concrétisation de ce partenariat avec la BAD à travers le développement du réseau ferroviaire permettra à Lagos de se positionner comme un modèle dans la gestion des transports urbains. Il permettra également à la ville de stimuler son développement économique à travers la réduction des distances.
0 commentaires