Comptant sur l’aide des grandes institutions financières et l’appui technique des multinationales du domaine ferroviaire, l’Égypte poursuit la transformation de son système de transport public.
Les chemins de fer nationaux égyptiens (ENR) bénéficieront d’un prêt de 40 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour financer un volet du projet ferroviaire destiné à relier le futur port sec de la ville du 10-Ramadan au réseau ferré géré par l’autorité nationale des chemins de fer.
Cet investissement couvrira partiellement les travaux liés à la fourniture et l’installation des voies ferrées, ainsi que des systèmes de signalisation et de télécommunication de la ligne Robeiky – 10 du Ramadan – Belbeis.
L’infrastructure dont le coût total est estimé à 220 millions € sera cofinancée par une autre institution financière au moyen d’un prêt souverain, tandis que le gouvernement égyptien couvrira l’investissement nécessaire aux travaux de génie civil.
Le projet s’inscrit dans le cadre d’un plan global annoncé par le gouvernement égyptien, qui vise à interconnecter par les rails les ports maritimes et les ports secs aux pôles de production, notamment industriels, du pays.
La construction de cette voie ferrée permettra aux marchandises en provenance et à destination de ports maritimes de contourner le nœud ferroviaire du Caire et de gagner du temps.
La ligne sera également interconnectée aux réseaux ferroviaires Le Caire – Suez et Le Caire – Zagazig via le parc industriel du Caire Est, et assurera la liaison vers le port d’Ismaïlia. Cela permettra un report modal des flux de marchandises acheminés par la route, des centres industriels vers les ports du pays.
Agence Ecofin
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