Comme les autres gros armateurs maritimes, Hapag-Lloyd s’intéresse à la gestion de terminaux, pour mieux maitriser la chaine de valeurs de ses activités. Le groupe voudrait faire de l’Afrique du Nord la plaque tournante de ses opérations, avec déjà des concessions de terminaux au Maroc et en Égypte.
L’armateur allemand Hapag-Lloyd a annoncé le démarrage des travaux de construction du 2ème terminal à conteneur au port égyptien de Damiette, situé à environ 60 km de l’embouchure nord du canal de Suez.
Le terminal, dont la construction s’achèvera au second semestre 2024, aura une capacité de manutention de 3,3 millions d’EVP par an. Il sera équipé de 50 portiques de parc (RTG), dont la moitié sera alimentée à l’électricité, ainsi que de 16 grues navire-quai selon le groupe.
Hapag-Lloyd est détenteur de 39% des parts de Damietta Alliance Container Terminal, la coentreprise qui exploitera le terminal, et entend faire de ces nouvelles installations la principale plateforme de transbordement pour ses dessertes en Méditerranée orientale.
Selon Marwan El Sammak, DG de Hapag-Lloyd Egypte, le nouveau terminal offrira entre autres « l’avantage d’une réduction des coûts d’exploitation globaux, ce qui se traduira en fin de compte par une performance plus élevée, une productivité améliorée et une plus grande ponctualité. ».
Agence Ecofin
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