Pour l’Arabie Saoudite comme d’autres pays du golfe persique, Djibouti est actuellement l’un des relais principaux pour accéder aux pays de la corne de l’Afrique via la mer rouge, vu le contexte d’insécurité qui prévaut chez certains de ses voisins.
Le Département des affaires maritimes de la République de Djibouti et le Royaume d’Arabie saoudite, représenté par l’Autorité générale des transports (TGA), ont signé un accord de coopération dans le domaine du transport maritime, rapporte l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué en date du 24 juin.
L’accord positionne le transport maritime comme pilier pour propulser plusieurs autres secteurs d’activités entre les deux parties.
Il porte entre autres sur le mécanisme de traitement des navires des deux pays en ce qui concerne l’accès à leurs différents ports, l’accostage et le départ, ainsi que les cas d’urgence et d’accidents maritimes dans les eaux territoriales.
La mise en œuvre de ce partenariat devrait permettre de « faciliter les exigences et les procédures d’accès aux ports pour les navires qui desservent les deux pays, de promouvoir le partage d’expériences et de technologies entre les entreprises, les institutions et les instituts maritimes ».
Djibouti de par sa position géographique se veut être une passerelle incontournable pour les échanges entre les États de la corne de l’Afrique, notamment l’Éthiopie enclavée, et les pays côtiers de l’autre côté de la mer rouge.
Le pays avec l’aide de la Chine consent depuis quelques années des investissements dans les infrastructures de transport (port en eau profonde, port sec, et chemin de fer).
D’après le Secrétaire général de la Fédération des chambres saoudiennes, Al-Abdulqader, le commerce entre les deux États avait atteint environ 1,86 milliard $, soit un taux de croissance de 103% en 2021 par rapport à 2020.
Agence Ecofin
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