Les compagnies aériennes éprouvent souvent des contraintes à avoir un contrôle total sur les éléments déterminants en matière de sécurité aérienne en raison des soucis techniques, de la mauvaise météo et des erreurs humaines.
C’est ce samedi que la compagnie aérienne Ethiopian Airlines a annoncé l’ouverture d’une enquête et la suspension des deux pilotes accusés de s’être endormis en étant aux commandes d’un Boeing 73-800 qui ralliait Addis-Abeba lundi 15 aout, en partance de Khartoum.
L’atterrissage de l’avion qui s’est fait avec 25 minutes de retard, n’a été possible que grâce à l’alerte déclenchée par le système après déconnexion du pilote automatique.
La trajectoire du vol consultée grâce à l’ADS-B, système de surveillance servant au contrôle du trafic, a montré une boucle infinie de l’appareil autour de l’aéroport international d’Addis-Abeba.
Cette situation qui aurait pu virer au drame a suscité les réactions de plusieurs analystes qui s’accordent pour la plupart sur la nécessité pour les compagnies de mieux gérer leurs ressources humaines, notamment le personnel naviguant, afin de diminuer les menaces à la sécurité aérienne.
L’incident pourrait être attribué à un possible épuisement des pilotes selon les propos de Alex Macheras analyste de l’aviation civile.
Dans un tweet publié jeudi passé, on peut lire : « la fatigue des pilotes n’a rien de nouveau et continue de constituer l’une des menaces les plus importantes pour la sécurité aérienne au niveau international ».
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