Les ports méditerranéens, surtout Tanger Med et Casablanca aussi, deviennent des alternatives privilégiées. Tanger Med, en particulier, voit son attractivité croître avec des navires de plus de 15.000 EVP qui y font escale.
La crise en mer Rouge a gravement perturbé le transport maritime international, affectant les ports mondiaux. Cette région, essentielle au commerce avec 30% du trafic mondial de conteneurs, a vu ses perturbations croissantes engendrer une nouvelle vague d’inflation dans le secteur du fret maritime.
Résultat, les ports marocains jouent désormais un rôle crucial dans la gestion des marchandises, indique le magazine Finances News Hebdo.
« Les ports méditerranéens, surtout Tanger Med et Casablanca aussi, deviennent des alternatives privilégiées. Tanger Med, en particulier, voit son attractivité croître avec des navires de plus de 15.000 EVP qui y font escale », lit-on.
En termes d’impact, ces événements n’ont eu qu’un impact modéré sur Tanger Med, car seulement 25% du trafic du port traversent la mer Rouge. La majorité des échanges de Tanger Med se fait avec l’Afrique, l’Europe et les Amériques, qui ne sont pas concernées par ces perturbations.
« Cette diversité géographique des routes commerciales contribue à la résilience du port face aux défis régionaux », confie une source au port de Tanger Med au magazine.
Également cités par Finances News Hebdo, Ronan Kerbiriou et Yann Alix notent dans leur rapport sur l’impact du conflit en mer Rouge sur le commerce maritime, que Tanger Med a surpassé Algésiras en trafic, grâce à sa capacité de gestion de grands volumes et ses services efficaces.
« Casablanca joue également un rôle clé dans la réorganisation des routes maritimes, accueillant divers types de marchandises et servant de soutien logistique. L’augmentation du trafic dans ces ports marocains a cependant engendré des défis, notamment des goulets d’étranglement et une augmentation des temps d’attente pour le déchargement et le chargement des navires », lit-on encore.
L’impact de la crise en mer Rouge va au-delà des coûts directs du fret. L’augmentation des tarifs entraîne une hausse des prix des biens de consommation et contribue à une nouvelle vague d’inflation, particulièrement sensible dans les économies dépendantes du transport maritime.
Les professionnels du secteur mettent en garde contre des défis importants à venir, notamment en ce qui concerne la gestion de la pénurie de conteneurs et la nécessité de réorganisation rapide.
« Cependant, à court terme, la solution réside dans une meilleure organisation et une coopération internationale accrue. Les ports marocains, notamment Tanger Med et Casablanca, doivent continuer à investir dans leurs infrastructures et améliorer leurs capacités de gestion des flux pour faire face à l’augmentation du trafic », précise l’hebdomadaire.
Les services administratifs et les opérateurs du secteur doivent rester en alerte et collaborer étroitement pour décongestionner les flux et éviter une escalade des coûts.
Lamia Elouali
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