Le conflit armé russo-ukrainien continue de peser sur l’industrie du transport aérien. En plus de la flambée des prix du kérosène, l’indisponibilité du carburant menace la continuité du trafic dans certains aéroports.
Une pénurie de carburant menace l’approvisionnement des compagnies desservant l’aéroport sud-africain du Cap, alerte l’ACSA (Airports Company SA), la société en charge de la plateforme aéroportuaire. Elle a exhorté les transporteurs à réduire leur consommation de carburant durant leurs escales.
Mark Maclean, le directeur général de l’aéroport, a confié lundi au média local News24 que l’aéroport dispose d’un stock de carburéacteur suffisant pour 4 à 6 jours, le réapprovisionnement ayant été retardé par le mauvais temps en mer.
« En demandant aux compagnies de réduire les livraisons de carburéacteur au Cap, l’aéroport pourra constituer un stock tampon plus important au cours des 5 à 7 prochains jours, et réduire le risque de rupture pendant que la cargaison de JET A1 est livrée », a-t-il déclaré, précisant qu’un pétrolier transportant du carburant devrait arriver au port du Cap à la fin de cette semaine.
Le responsable d’une compagnie aérienne locale, cité par Engeening News, a indiqué que le chargement devrait arriver au port le dimanche, et qu’il faut aussi prendre en compte le délai de déchargement et de convoyage de la cargaison vers l’aéroport.
Cette alerte inquiète quant à la continuité des opérations de l’aéroport du Cap dans les prochains jours. Elle rappelle en effet la rupture de stock de carburant à l’aéroport OR Tambo de Johannesburg en avril dernier, qui a obligé des compagnies à annuler plusieurs vols et à ajouter des escales techniques pour s’approvisionner à Durban ou à Windhoek.
Agence Ecofin
0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks