Soutenu par des partenaires internationaux, le projet d’optimisation du corridor ferroviaire de Lobito, reliant l’Angola, la RDC et la Zambie, avance à grands pas. L’objectif est de renforcer la fluidité des échanges transfrontaliers et d’améliorer la compétitivité logistique de l’Afrique australe.
Ce corridor stratégique vise à connecter les zones minières de la Copperbelt au port atlantique de Lobito, en Angola. Il bénéficie d’un appui financier des États-Unis, de l’Union européenne et de partenaires privés, dans un contexte mondial de sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques.
La Mediterranean Shipping Company (MSC), via sa filiale Africa Global Logistics (AGL), est impliquée dans l’exploitation du terminal polyvalent de Lobito depuis mars 2024. Ce partenariat fait suite à l’attribution officielle de la concession en décembre 2023, à l’issue d’un appel d’offres international.
Depuis sa prise en main opérationnelle, AGL a lancé plusieurs investissements ciblés pour moderniser les infrastructures portuaires, améliorer la productivité et optimiser la qualité des services logistiques. En parallèle, MSC renforce son ancrage régional à travers son service Angola Express, qui relie les ports de Lomé, Luanda, Lobito, Walvis Bay et Cape Town.
Cette implication stratégique du groupe s’inscrit pleinement dans la vision du gouvernement angolais, qui mise sur le corridor de Lobito pour diversifier son économie, réduire sa dépendance aux hydrocarbures et faire de la logistique un moteur de croissance.
Le projet constitue également une opportunité pour les pays enclavés de la région, en leur ouvrant un accès plus fluide et compétitif aux marchés internationaux.
Au-delà des bénéfices nationaux, le corridor de Lobito s’aligne sur les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en contribuant à fluidifier les échanges intra-africains et à renforcer l’interconnexion régionale par le rail, la route et les plateformes portuaires.
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