La Méridionale, qui possède quatre navires ro-pax emportant fret et passagers, assure des rotations dans le cadre d’une délégation de service public entre Marseille et la Corse (Ajaccio et Porto-Vecchio) avec 10 % de part de marché, ainsi qu’entre Marseille et le port marocain de Tanger. Déficitaire depuis 2019, La Méridionale emploie 600 personnes, dont 500 navigants.
Deux nouveaux navires et une nouvelle branche
“Nous lançons à présent un appel d’offres pour la construction de deux navires ro-pax pour la desserte de la Corse”, a indiqué son nouveau patron Jean-Emmanuel Sauvée. Ces navires seront selon lui “très vertueux d’un point de vue environnemental, (…) avec un système propulsif tout à fait intéressant (GNL avec possibilité en capacité de fonctionner au e-methane, un méthane de synthèse) et du zéro émission durant les escales”.
“L’internationalisation de La Méridionale n’a pas été réussie à ce stade. À nous d’imaginer un nouveau projet (…) pour repenser les destinations vers le Maroc”, a-t-il noté.
La Méridionale va être rattachée au sein de CMA CGM à une nouvelle division baptisée “Transport maritime spécialisé”, et dirigée par Jean-Emmanuel Sauvée, avec les 12 % du groupe dans la compagnie bretonne Brittany Ferries et ses 35 % dans la start-up nantaise Neoline qui met au point un cargo à voiles.
Cette division va également comprendre la nouvelle activité de transport roulier de véhicules neufs créée à partir de Gefco, spécialiste de la logistique automobile racheté l’an dernier. “C’est un nouveau marché en France que nous créons. (…) Il n’y avait pas d’armateur depuis une vingtaine d’années dans ce secteur”, a relevé Jean-Emmanuel Sauvée.
AFP
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