La Chine bloque les Boeing 737 MAX depuis 2019. Airbus répond par une suspension de ses livraisons en plein contexte de tensions commerciales liées aux droits de douane.
La Chine maintient ses Boeing 737 MAX cloués au sol. Selon les estimations, cette suspension pourrait faire perdre à l’entreprise jusqu’à 2,5 milliards de dollars. L’accident en Ethiopie a déclenché cette décision. Malgré la revalidation du modèle par les États-Unis et l’Europe, Pékin refuse de lever l’interdiction. Boeing perd ainsi un marché clé, avec 118 avions bloqués.
Airbus, principal concurrent, a profité de la situation. Mais l’avionneur européen suspend désormais ses livraisons à la Chine. 179 appareils sont concernés. La raison : un désaccord sur les droits de douane. Pékin impose des taxes sur les avions de plus de 45 tonnes, visant notamment les A330-neo.
Les tensions commerciales entre l’Europe et la Chine s’aggravent. Bruxelles a augmenté les taxes sur les voitures électriques chinoises. Pékin réplique avec des mesures ciblées. Les négociations patinent, bloquant les livraisons d’Airbus.
Les conséquences sont lourdes pour les deux constructeurs. Boeing voit ses ventes chuter en Chine. Airbus, malgré ses succès, doit gérer ce blocage. Le marché aéronautique chinois, en pleine croissance, reste très disputé. Les enjeux économiques et politiques compliquent la résolution du conflit.
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