En prélude de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030, le Maroc multiplie les investissements dans le secteur des transports. Des projets de chemins de fer, en passant par les aéroports jusqu’aux axes routiers, le pays anticipe les besoins logistiques de ces deux grands événements.

Le Maroc a fait du développement de son réseau ferroviaire sa priorité. Dans le but d’améliorer la connectivité, le Royaume a décidé de prolonger la ligne Tanger – Casablanca vers Marrakech. Ceci pour réduire considérablement le temps de trajet entre ces différentes grandes villes.

Le pays envisage également des projets d’extension vers Agadir en plus de la ligne régionale prévue entre Tanger et Tétouan. La mise en place de ces différents va permettre de relier les différentes régions stratégiques afin de réduire les disparités et de favoriser les échanges commerciaux.

Pour atteindre ses objectifs, le secteur aérien n’est pas en reste. Le Maroc entend moderniser les aéroports clés comme Mohammed V à Casablanca, Marrakech-Menara, Agadir-Massira et Tanger – Ibn Battuta. Le but de ces projets consiste à doubler la capacité aéroportuaire nationale d’ici à 2030. L’ambition du royaume est de passer de 38 à 80 millions de passagers par an.

Le réseau routier marocain fait pareillement partie de ce vaste programme de modernisation. Des travaux sont enclenchés à Casablanca avec une nouvelle route à double voie. Elle va faciliter l’accès à l’aéroport Mohammed V et à l’autoroute A3. À cela s’ajoute le projet d’élargissement de la route d’Azemmour mais aussi la réhabilitation de 1200 kilomètres d’autoroutes.

Enfin, les transports urbains, point essentiel pour la mobilité de proximité, vont bénéficier de nouveaux investissements. Ils vont permettre l’extension des lignes de tramway à Casablanca. Le but de ces multitudes d’investissements est de positionner le Maroc comme un géant à l’échelle africaine concernant les infrastructures de transports.