Au Cameroun, la cité balnéaire de Kribi s’est vu doter il y a quelques années du premier port en eau profonde du pays. Le port tarde néanmoins à donner la plénitude de son potentiel en raison d’une insuffisance de structure complémentaire. Le 8 juin dernier, le groupe Bolloré a inauguré une importante base logistique qui devrait optimiser l’exploitation de cette place portuaire.
De sa fenêtre au premier étage du petit bâtiment administratif qui jouxte le gigantesque entrepôt de la Kribi Logistics Hub, Pierre Parfait Essola le chef section des opérations logistiques de ce nouvel entrepôt bâti par le groupe Bolloré ne perd rien des rotations des camions et autres engins destinés au déchargement des containers : « Actuellement, nous avons notre ristaquer qui est l’équipement de manutention mécanique des containers. »
La cadence des opérations est soutenue dans cet entrepôt qui fonctionne 24h sur 24 et pour le groupe Bolloré, cet investissement était nécessaire, si ce n’est indispensable, pour renforcer l’attractivité de ce jeune port opérationnel depuis à peine quatre ans. Coût de l’investissement : 4 milliards de francs CFA dans la première phase, sur une superficie de 24 hectares.
Selon Serge Agnero, directeur régional du groupe Bolloré transport et logistique dans le Golfe de Guinée, « la vocation de ce hub est d’être le fer-de-lance du complexe logistique et industriel de Kribi et de permettre aux industriels, mais aussi aux négociants camerounais, mais également des acteurs économiques de la sous-région d’exporter ou d’importer leurs marchandises dans les meilleures conditions. »
En termes de volume des opérations traitées depuis la mise en service de ce hub logistique, le groupe affirme être passé quasiment du simple au double.
« Dès le lancement de l’activité coton au niveau du terminal polyvalent, on a traité en moyenne 5 000 tonnes de coton, assure Pierre Parfait Essola, le chef section des opérations logistiques de ce nouvel entrepôt. Par contre, ici, au niveau de la base Kribi Logistics Hub l’année passée, nous avons traité 9 000 tonnes, quasiment le double. Nous comptons aller au-delà cette année. »
Polycarpe Essomba
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