L’Afrique du Sud poursuit son vaste programme d’investissement pour redorer le blason de son industrie portuaire, plombée par la congestion et des défauts de opérationnels. Un défi désormais devenu un enjeu national à cause de sa répercussion sur plusieurs autres secteurs d’activité.
La Trannet National Ports Authoritys (TNPA) a dévoilé en fin de semaine dernière un plan d’investissement de 13 milliards rands (près de 700 millions USD) sur les 5 prochaines années pour doper les capacités des ports commerciaux d’Afrique du Sud.
La feuille de route dénommée Port Development Framework Plans (Plans-cadres de développement portuaire-PDFP) prend en compte des travaux en cours et à venir aux ports de Durban, Cape Town, Port Elizabeth, Richards Bay, East London, Mossel Bay, Saldanha, etc.
« Le terminal de vrac liquide de South Dunes sera agrandi pour traiter les produits liquides et gaziers au port de Richards Bay, tandis que le port de Durban continuera d’être positionné comme une plaque tournante régionale de conteneurs. Sont aussi prévus le développement de Culemborg en tant que parc logistique arrière du port du Cap, et la fourniture des installations de GNL est prévue pour le port de Saldanha » détaille Transnet dans son communiqué.
Ces travaux, ainsi que la refonte institutionnelle ayant permis de détacher TNPA de la société mère Transnet SOC Ltd, ont été initiés dans le cadre des réformes structurelles engagées pour rehausser la performance des ports sud-africains, autrefois logés en tête de liste des plateformes les plus performantes du continent.
La sous-exploitation du réseau ferroviaire national qui était le support logistique principal de l’industrie portuaire, a imposé un rythme plus lent aux prés et post acheminements, provoquant ainsi de fortes congestions dans les ports principaux. A cela s’ajoute le défaut d’investissement pour rehausser les standards de certaines infrastructures portuaires, alors que la demande nationale n’a cessé de croitre, portée par l’industrie minière.
Henoc Dossa
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